André Le Nôtre, le maître absolu des jardins français
09.08.2022
Formé comme peintre chez Simon Vouet, il aurait voulu oeuvrer pinceau à la main dans le cadre confiné d’un atelier. Il va finalement travailler à la reconfiguration de la nature, à des échelles considérables et pour le compte de commanditaires puissants et prestigieux. André Le Nôtre, fils de jardinier, est surtout le père d’un paysagisme monumental.
Le Nôtre, la vie en grand
André Le Nôtre nait le 12 Mars 1613 à Paris. Sa famille est depuis quarante ans au service des rois et habite depuis trente ans au coeur des jardins des Tuileries. Héritier de techniques, d’échanges et d’un savoir-faire considérables, l’enfant apparaît certes à la bonne place et au bon moment, mais ses talents multiples et peu communs secondés par une formation exceptionnelle et un réseau de parentèle et de clientèle d’une force considérable lui permirent de devenir l’homme de son temps, celui de tous les temps …
On le dit fils et petit-fils de jardiniers, certes, mais jardiniers de roi.
Les Le Nôtre n’étaient pas des jardiniers au sens actuels où nous l’entendons. Titulaires d’une « charge », dont la seule acquisition constituait un véritable ascenseur social, ils bénéficiaient d’un emploi héréditaire d’officier au service de Sa Majesté avec un certain nombre d’avantages pour peu que les finances du royaume permettent de construire et d’entretenir des bâtiments et des jardins.
Arrivé dans les bagages de Catherine de Médicis vers 1570 comme simple jardinier « fruitier » à Paris, Pierre Le Nôtre, son grand-père, devint très vite jardinier du roi et l’un des plus réputés maître jardiniers de Paris.
Son fils unique Jean fut non seulement jardinier d’Henri IV puis de Louis XIII, chargé du jardin des Tuileries, mais il était déjà dessinateur des jardins de Sa Majesté. Homme ambitieux, non dénué de talent, il sut monopoliser tous les emplois en faveur de sa famille, s’entourer de collaborateurs compétents et acquérir une clientèle prestigieuse et fidèle, mais turbulente et pas toujours au mieux avec le pouvoir royal.
Son fils, André, dès sa naissance était destiné non seulement, à lui succéder - servir le roi était un honneur insigne, recherché et qui ne se refusait pas - mais aussi appelé à exercer un jour des fonctions encore plus prestigieuses.
Une formation adaptée pour une clientèle exigeante
Contrairement aux usages de la profession qui prévoyaient une formation « en interne », parmi ses pairs, Jean Le Nôtre voulut pour son fils une formation adaptée aux nouvelles demandes d’une clientèle qui voyait toujours plus grand. Alors que lui-même dessinait, il lui fait compléter sa formation chez un peintre : Simon Vouet.
Les années qu’André Le Nôtre passe auprès du « chantre du renouveau » sont décisives tant pour ce qu’il y apprend que pour le réseau d’amitiés et de fidélités qu’il se constitue. Sa formation achevée, il pourrait travailler comme la plupart de ses confrères auprès de son père. Il n’en est rien. Début 1635, il est nommé premier jardinier de Monsieur, frère du roi, à savoir Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, soit une continuité historique dans la protection accordée par les Orléans aux le Nôtre.
Pour des raisons personnelles et exceptionnelles, André Le Nôtre, prendra la succession de son père plus tôt que prévu tout en conservant sa charge auprès de Gaston d’Orléans. Son mariage avec Françoise Langlois en 1640, qui contribuera à élargir ses réseaux, coïncide avec l’arrivée de Poussin à Paris. À dater de ces années là, les liens entre Le Nôtre et le milieu des peintres, des collectionneurs, et des marchands d’art ne cessent de s’enrichir tandis que l’on découvre le jeune jardinier proche de cercles littéraires, scientifiques et religieux d’une manière plus étroite qu’on ne le soupçonnait.
Lorsque Louis XIII meurt en 1643, Louis XIV à cinq ans et Le Nôtre est déjà un homme connu alors même qu’il n’a pas encore été nommé dessinateur. Il a déjà plusieurs chantiers derrière lui et un réseau professionnel d’une étonnante richesse. À peine promu dessinateur de Sa Majesté, il donne les dessins et dirige son premier chantier royal attesté qui est l’édification du nouveau jardin de la reine à Fontainebleau tandis qu’il multiplie les réalisations auprès des commanditaires privés.
Un ami célèbre
Fouquet, en faisant graver les jardins dessinés par Le Nôtre et en veillant à leur diffusion fait connaître Vaux-le-Vicomte à toute l’Europe.
L’histoire de Fouquet et de Le Nôtre est aussi celle d’une fidélité. En rentrant d’Italie en 1679, le jardinier du roi s’arrête à la forteresse de Pignarol pour rendre visite à son ancien mécène ; il est l’un des derniers à voir le prisonnier. Quelques mois plus tard, la nouvelle de sa mort vient le stupéfier.
Le magicien de l’espace
Jardinier, dessinateur, architecte, ingénieur, hydraulicien, paysagiste et urbaniste, André Le Nôtre, parce qu’il est le mieux placé pour pouvoir le faire, va transformer les rêves de ses commanditaires en réalité. Du moment qu’il est au roi, tout le monde veut l’avoir. Lui-même confia que têtes couronnées, princes, cardinaux, évêques, chanceliers, premiers présidents, ministres des Finances et trésoriers du roi l’inondaient régulièrement de flatteries.
Un des secrets de sa réussite repose dans ses méthodes de travail et les équipes dont il sait s’entourer. Après avoir bénéficié des collaborateurs, hérités de son père, il renforce progressivement ses équipes comprenant des jardiniers et des dessinateurs, mais aussi des fontainiers ou de jeunes architectes. Il les envoie se former ailleurs puis les récupère une fois un certain niveau acquis.
Travaillant d’arrache-pied, de l’aube jusque tard dans la nuit, il est doté d’une santé exceptionnelle qui lui permet malgré l’âge et la maladie de réchapper au terrible hiver de 1693 - 1694 et de continuer à fournir des plans pour des particuliers et des souverains étrangers jusqu’à sa mort.
Un homme illustre
Ses compétences vont lui permettre non seulement de porter à sa perfection ce que l’on appellera le jardin français, mais d’introduire des innovations qui, pour un certain nombre de raisons, ne pourront jamais être reprises. Ses créations seront imitées mais jamais égalées. L’audace et l’ampleur de celles-ci, nées de la rencontre d’un site, d’un commanditaire et de ce visionnaire à l’imagination et au savoir-faire sans équivalents, bouleversent les conceptions de son époque et fascinent ses contemporains.
Contrôleur général des Bâtiments, des Jardins, des Arts et des Manufactures du roi, André Le Nôtre exerce cet emploi dont les fonctions ne cessent de s’élargir de 1657 jusqu’à sa mort en 1700.
Ses responsabilités sont bien réelles et il assume un des plus importants départements ministériels sous Louis XIV, roi bâtisseur, servant ainsi successivement Colbert puis Louvois.
Dans la gloire et l'honneur
Son extraordinaire collection d’oeuvres d’art révèle ses goûts : Poussin, Le Lorrain, Bril, Joos de Momper, Rembrandt et Véronèse … André Le Nôtre possédait près de cent cinquante peintures et chefs-d’oeuvre, mais aussi des bronzes, des porcelaines, des statues …
À l’âge de quatre-vingt ans, Le Nôtre, couvert d’honneurs, anobli, fait chevalier de l’ordre de Saint Michel, prend sa retraite officielle et frappe l’Europe entière en offrant au roi les chefs-d’oeuvre de sa collection.
Ce don est l’une des plus importantes contributions d’un particulier à l’enrichissement des collections nationales.
À sa mort en 1700, Le Mercure Galant lui rend un hommage appuyé, soulignant de manière très juste, ce que fût Le Nôtre : « Le Roy vient de perdre un homme rare et zélé pour son service, et fort singulier dans son Art, et qui lui faisait honneur. »
André Le Nôtre & ses plus belles réalisations
Vaux-le-Vicomte
Le Saviez-Vous ? Autrefois, 5 000 ouvriers avaient été mobilisés sur le chantier initial de Vaux-le-Vicomte, aujourd’hui 8 jardiniers entretiennent les 33 hectares de jardins et les 460 hectares de parc.
Vaux-le-Vicomte est l’œuvre fondatrice du jardin à la française. Majesté théâtrale, perfection formelle des tracés et maîtrise de la perspective caractérisent cette création dont la grammaire sera plus tard déclinée dans toute l’Europe. Grâce à Nicolas Fouquet, André Le Nôtre obtient, dès 1641, la possibilité de manifester toute l’étendue de son génie. Il rassemble pour la première fois à grande échelle l’ensemble des acquis techniques, scientifiques et artistiques de son temps en matière de jardin.
Son oeuvre impressionne par sa cohérence et son unité. Les parterres, les bassins, les fontaines ou le statuaire forment avec l’ensemble des végétaux et des bâtiments, une réalisation unique dont l’harmonie et la justesse des proportions charment le visiteur dès le premier coup d’œil.
André Le Nôtre, s’inspire des jardins italiens de la Renaissance et donne la part belle à l’eau sous toutes ses formes. Jaillissante, dormante ou en cascade, elle accompagne en permanence le promeneur dans les allées du jardin. Le réseau hydraulique du domaine fonctionne toujours selon le système gravitaire, comme au XVIIe siècle !
Le Jardin de Vaux-le-Vicomte s’ordonne autour d’une perspective génialement maîtrisée, longue de plus de trois kilomètres. En composant la mise en scène du château et de son écrin dans l’espace de 33 hectares taillés au cœur de la nature, André Le Nôtre et Louis le Vau réalisent la plus parfaite harmonie entre architecture et paysage de tout le XVIIe siècle. La force et la noblesse de son dessin d’ensemble, l’abondance d’eau et de surprises et sa majesté théâtrale font du jardin de Vaux-le-Vicomte l’œuvre fondatrice d’un art nouveau, celui des jardins à la française. Ils font aussi de ce théâtre une invitation au savoir, à l’imaginaire et au plaisir.
Le Saviez-Vous ? Le château de Vaux-le-Vicomte est une propriété privée … ouverte au public. Il est le seul a avoir conservé son statut de bien familial
Les Jardins des Tuileries
Le Saviez-Vous ? Aménagé au XVIème siècle pour Catherine de Médicis, redessiné par Le Nôtre, le jardin des Tuileries servit de décor à d’innombrables réceptions officielles et fêtes populaires. L’incendie du Palais des Tuileries en 1871 a bouleversé son histoire mais la création du Grand Louvre à renforcé sa vocation artistique.
Après un coup d’essai au jardin de la Reine à Fontainebleau (1644-1646), André Le Nôtre réalise aux Tuileries une oeuvre entièrement remodelé sous sa seule direction, dont la conception suit de peu le coup de maître de Vaux-le-Vicomte. Les effets d’optique des Tuileries annoncent et préparent les évolutions des années 1670 et 1680 marquées par les perspectives et les canaux de Chantilly, de Versailles et de Sceaux ou par la grande terrasse de Saint-Germain.
Les Tuileries sont non seulement son chef-d’oeuvre à Paris, mais aussi la matrice, avec son avenue, des Champs-Elysées, tracée et plantée suivant le dessin de Le Nôtre, de la grande perspective et de l’urbanisme à venir de l’Ouest parisien. Les Tuileries peuvent être également considérées comme son oeuvre la plus personnelle, pour laquelle il marqua, avec Chantilly et Trianon, une nette préférence à la fin de sa vie.
Aux Tuileries, André Le Nôtre perce une allée centrale dans l’axe du palais, il aplanit et réhausse le terrain en créant la terrasse du Bord-de-l’Eau et celle du palais. L’axe principal, délimité par deux bassins, se prolonge par le grand Fer-à-cheval et au loin l’avenue qui mène à Saint-Germain, future avenue des Champs-Elysées.
Au pied du château, la rue et le mur sont supprimés et remplacés par une terrasse. Celle-ci domine un grand parterre composé de dix compartiments en broderie, de deux autres en pièces coupées de gazon et de trois bassins ronds. L’ensemble, d’un seul tenant, se substitue aux deux parterres dessinés sous Louis XIII.
La grande terrasse du Bord de l’eau remplace le mur de clôture le long de la Seine. Avec la terrasse des mûriers construite au nord sous Henri IV, les nouvelles terrasses apportent à ce jardin plat le relief qui lui manquait. De nouveaux bosquets, aux figures très variées, salles vertes, salle de comédie, boulingrins ou quinconces, réorganisent entièrement le couvert. Le jardin s’agrandit, à l’ouest, d’une vaste aire découverte, centrée sur un bassin octogonal, encadrée par des terrasses.
Le jardin s’ouvre alors sur la campagne à travers la future avenue des Champs-Elysées, plantée en 1667 dans le prolongement de l’allée centrale des Tuileries. On retrouve ici comme ailleurs, l’intérêt marqué d’André Le Nôtre pour les corrections optiques : les dimensions des pièces d’eau augmentent à mesure de leur éloignement de la façade du palais.
Le Saviez-Vous ? Henri IV y planta des mûriers pour développer leur culture dans notre pays et le jeune Louis XIII y apprit à chasser.
Chantilly
Le Saviez-Vous ? Chantilly est un des sites les mieux documentés. Les plans et esquisses d’André le Nôtre ont été conservés et restaurés, retraçant toutes les étapes de création.
Le grand parterre à la française de Chantilly offre des points de vue éblouissants. Il comprend de vastes miroirs d’eau reflétant le ciel, de nombreux jets d’eau et fontaines ainsi qu’un ensemble exceptionnel de statues. De tous les jardins créés par André Le Nôtre, Chantilly était son préféré, comme il l’écrivait en 1698 au comte de Portland : « Souvenez-vous de tous les beaux jardins en France, Versailles, Fontainebleau, Vaux-le-Vicomte, les Tuileries et surtout Chantilly … ».
Dessiné au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle, pour Louis II de Bourbon, prince de Condé, mieux connu sous le nom de Grand Condé, le jardin à la française de Chantilly constitue un exemple rare de plan dont l’axe est décentré par rapport au château.
Le parc se distingue aussi par l’étendue exceptionnelle de ses bassins et le nombre de ses jeux d’eau.
Sa restauration intégrale en 2009 a permis, dans le plus grand respect des techniques anciennes, de retrouver toute l’ingéniosité du réseau hydraulique qui fut tenu pour une prouesse en son temps et grâce à laquelle les jets d’eau atteignent jusqu’à 5 mètres de haut.
Le Grand Canal, long de 2,5 km et qui dépasse de 600 mètres celui de Versailles, est constitué par la Nonette, un affluent de l’Oise canalisé par Le Nôtre. Cette réalisation monumentale qui entendait déjà rivaliser avec le château de Versailles fut l’une des fiertés du jardinier.
Le Saviez-Vous ? Le Nôtre modifia totalement les accès au château. Il fit de la terrasse avec la statue du connétable Henri II de Montmorency le point central de sa composition ordonnée autour d’un double axe qu’il créa, celui nord-sud venant couper celui est-ouest constitué par la Nonette transformée alors en canal.
Versailles
Le Saviez-Vous ? Le parc du Château de Versailles possède pas moins de dix bassins. Les plus célèbres étant les Quatre Bassins des Saisons.
Tracé d’allées rectilignes qui délimitent espaces boisés et champs cultivés, le Parc du Château de Versailles représente une superficie d’environ 800 hectares. Délimité par un mur ponctué de grilles et de portes, il a pu, malgré quelques amputations subies à la Révolution et au cours du XIXe siècle, maintenir ainsi le Château dans l’écrin de verdure qui a toujours été le sien.
En dessinant le Grand Canal, André Le Nôtre transforme la perspective est-ouest en une longue trouée lumineuse qui ne semble pas avoir de fin. Les travaux durent onze ans, de 1668 à 1679. Le Grand Canal, long de 1 670 mètres, offre le cadre de fêtes mémorables. Ainsi en 1674, quand la totalité de ses rives sont illuminées par des milliers de terrines placées derrière des décors transparents. Dès 1669, Louis XIV y fait voguer des chaloupes et des vaisseaux de toutes sortes. En 1674, la République de Venise fait parvenir au roi deux gondoles, accompagnées de quatre gondoliers qui sont installés à la tête du Canal, dans une suite de bâtiments appelés, depuis, Petite Venise. Si l’été voit la flotte du Roi s’y déployer, l’hiver, patins et traîneaux investissent les eaux gelées. Le bras transversal du canal permet d’accéder en bateau soit à la Ménagerie (au sud) soit à Trianon (au nord).
La zone méridionale des jardins de Versailles était réputée pour son humidité et ses eaux stagnantes. À l’emplacement de « l’Étang vieil », on creuse, à partir de 1679, une immense pièce d’eau de 12 hectares qui ne sera totalement achevée qu’en 1686. Elle vient ainsi terminer, au sud, l’articulation transversale des jardins qui commence au bassin de Neptune. Les terres remuées par le chantier servent en partie à l’aménagement, à l’est, du Potager du Roi. À l’ouest de la pièce d’eau, vers Saint-Cyr, subsistera longtemps une autre zone marécageuse que l’on nomme « Étang puant » et qui ne sera asséchée qu’au XVIIIe siècle.
Les bosquets
Cabinets de verdure aménagés dans les espaces boisés qui délimitent les allées, les bosquets forment des petits jardins clos par des treillages ou des palissades de verdure auxquels on accède par des allées discrètes ; des grilles en ferment l’entrée. Un contemporain de Louis XIV, le marquis de Dangeau, les appelait « les fontaines renfermées ». Ornés de fontaines, de vases, de statues, les bosquets apportent la surprise ou la fantaisie à l’intérieur du grand jardin. Ils servaient de véritables salons de plein-air.
Sous le règne de Louis XIV, les jardins de Versailles comptaient quinze bosquets. Contrepoint à la stricte régularité du tracé général des jardins, leur décor et leur forme différaient et ils avaient pour effet de surprendre le visiteur par leur diversité. André Le Nôtre créa la plupart des bosquets, mais quelques-uns furent modifiés par Jules Hardouin-Mansart. Cependant, en raison de leur entretien coûteux et difficile, certains bosquets se détériorèrent rapidement et disparurent dès le XVIIIème siècle. Un des plus célèbres, le Labyrinthe, fut détruit lors de la replantation des jardins en 1775-1776. D’autres comme les Bains d’Apollon furent transformés dans le goût anglo-chinois très en vogue sous le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette. Au XIXe siècle, l’Île Royale fut comblée et devint le Jardin du Roi, planté d’arbres rares et exotiques.
Le Saviez-Vous ? C’est sur une idée de Charles de Perrault qu’un labyrinthe à été taillé à Versailles par Le Nôtre, à compter de 1672. Doté d’ornements inspirés par les fables d’Esope, il est détruit au profit du « jardin de la Reine » en hommage à Marie-Antoinette.
Réalisations célèbres
Jardin de l'évêché de Castres (Tarn)
Jardin du Château de la Chaize (Rhône)
Jardins du Château de Saint-Germain-en-Laye
Jardin du château de Sceaux (Hauts-de-Seine)
Jardins du château de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)
Jardins du château de Saint-Vallier (Drôme)
Jardins du parc de l'Orangerie à Strasbourg (Bas-Rhin, Alsace)
Jardins du château de Bercy à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne)
Jardins du château de Meudon (Hauts-de-Seine)
Jardins du château de Chaville (Hauts-de-Seine)
Jardins du château de Chambonas (Ardèche)
Jardins du château du Fayel (Oise)
Jardins du château de Cordès près d'Orcival (Puy-de-Dôme), dessinés en 1695
Jardins du château de Ravel (Puy-de-Dôme)
Jardins du château de Boury (Oise)
Jardins du château de Versigny (Oise)
Jardins du château d'Ancy-le-Franc (Yonne)
Jardins du château de Wattignies (Nord)
Jardins privés des châteaux de La Fosse Belaude, de Coquille et de Miramion à Saint Jean de Braye (Loiret)
Jardins du château de Balleroy à Balleroy (Calvados)
Jardins du château de Gaillon à Gaillon (Eure)
Jardins du château de Benainvilliers à Morainvilliers (Yvelines)
Jardins du château de Jumilhac (Dordogne)
Jardins du château de Louvois (Marne)
Jardin du château d'Entrecasteaux (Var)
Jardins de Mademoiselle de La Vallière, Carrières-sur-Seine (Yvelines)
Jardins du château d'Ussé (Indre-et-Loire, Touraine)
Jardins du château de Maintenon (Eure-et-Loir)
Jardins du château de La Barben (Bouches-du-Rhône)
Jardins du château de Castries (Hérault)